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12 mai 2001, Forum-MeyrinAu programme
A propos du programmeAlessandro SCARLATTI (1660-1725), Concerto grosso n° 1 en fa mineurAlessandro Scarlatti est né à Palerme. Plusieurs de ses frères étaient également musiciens et trois de ses fils, Pietro, Domenico et Giuseppe, se firent un nom en tant que compositeurs. Alessandro arriva très jeune à Rome, où il débuta en 1679 avec succès comme compositeur dopéras : on compte ainsi plus de 80 opéras à son actif, et Naples acquit grâce à lui la réputation de « la capitale du monde musicien » au XVIIIe siècle. En 1702, il entra avec Arcangelo Corelli à lAcadémie de lArcadie, qui sétait consacrée à la littérature, aux arts et aux sciences et dont il fut jusquà sa mort le compositeur et le garant musical. Le Concerto grosso en fa mineur est le premier dun recueil de six Concerti grossi. De caractère solennel, on sent linfluence des Concerti da chiesa de Corelli. Scarlatti renoue ici avec les premiers maîtres du Concerto grosso quenfant, il avait connus à Rome : Stradella, Legrenzi, Vitali. Johann STAMITZ (1717-1757), Sinfonia Pastorale, Op.4 no.2 (Wolf D4)Compositeur et violoniste tchèque, Johann Stamitz est le membre le plus éminent dune famille de musiciens de Bohême, père des compositeurs Carl Philipp et Anton Stamitz. Il est lauteur de musique symphonique, de musique de chambre et de quelques uvres de musique religieuse. On sintéresse surtout à ses symphonies, mais il a aussi écrit plusieurs concertos pour violon et quelques concertos pour instruments à vent, notamment le premier concerto pour clarinette de lhistoire. Les symphonies sur lesquelles repose actuellement la réputation de Stamitz sécartent de la sinfonia italienne en trois mouvements et lui préfèrent la forme en quatre mouvements. Elles révèlent une forte personnalité musicale, rappelant occasionnellement ses origines tchèques comme dans la Sinfonia pastorale. Les crescendos, les effets dynamiques audacieux et la légèreté des figures ornementales qui plaisaient tellement au public de lépoque font souvent oublier les éléments plus fondamentaux de son apport au style symphonique : sa façon dallonger les phrases, daccentuer le contraste mélodique au sein des mouvements, lintérêt porté au développement thématique et les nouvelles dimensions quil donne aux finales. Leos JANACEK (1854-1928), Idyla (1878)Compositeur tchèque, fils dun instituteur et organiste, Leos Janacek se prépare tout dabord à épouser la carrière de son père en menant des études dinstituteur à Brno et en suivant les cours dorgue de Prague. Cest au début de sa carrière de musicien et encouragé par le succès de sa Suite pour cordes (1877) que Janacek écrit une autre suite pour cordes, baptisée Idyla (Idylle), en sept mouvements. uvre proche de la Sérénade pour cordes op.22 de Dvorák, Idylle affirme une grande liberté thématique, des contrastes voulus et une alternance rythmique intéressante. Les allusions au style populaire sont plus fréquentes que dans la première suite pour cordes : cest davantage la couleur de la Bohême qui apparaît ici. |