Igor DIAKOFF, direction

D’origine russe, Igor DIAKOFF est né à Genève où il a accompli toutes ses études musicales. Il a étudié le chant avec Michèle MOSER-DUXBURY et Ursula BUCKEL, et se produit régulièrement en Suisse, principalement en concert (oratorio) ou en récital (lied).

Il a également étudié la direction chorale auprès de Michel CORBOZ et la direction d’orchestre avec Arpad GERECZ.

Depuis 1978, il a dirigé plusieurs ensembles, dont le Chœur de l’Eglise Orthodoxe Russe de Genève pendant 14 ans, ou l’Orchestre de l’Ensemble Vocal et Instrumental de Rolle pendant 5 ans.

Il a assuré la direction d’Arcus-Caeli de décembre 1996 à mai 2002. Le détail des concerts qu'il a donné avec Arcus-Caeli peut être vu dans les saisons précédentes.

Ses activités musicales vont du chant à la direction de chœur ou d’orchestre, en passant par la composition, voire l’arrangement.

Il a chanté comme soliste avec Michel CORBOZ (J.-S. Bach, Magnificat ; G. Fauré, Requiem), Didier GODEL, Paul RUDHART (Mendelsohn, le Psaume 42 avec le Cercle Bach et l’OSR), Jean MERMOUD (W.-A. Mozart, Requiem ; G.-F. Hændel, Dettingen Te-Deum), John DUXBURY et l’Ensemble Cantatio (Britten, Hymn to St-Caecilia ; G.-F. Hændel, Israel in Egypt). Il a chanté, toujours comme soliste, dans de nombreux autres oratorios de C. Monteverdi, H. Schütz, G. Rossini, J. Haydn, M. Haydn, etc.

Il a collaboré avec le Théatre de Carouge en tant que coordinateur musical pour Raspoutine, Le Barbier de Séville, Sigmund et Catherine de Médicis, Europe, Le Jardin aux Betteraves. Pour toutes ces productions, il a formé des ensembles de musiciens qu’il a dirigés, il a écrit de la musique, il a chanté et fait chanter des comédiens. Il a aussi collaboré avec le Théâtre des Amis, à Carouge, pour « L’affaire de la rue de Lourcines » et « Les deux orphelines », ainsi qu’avec le Théâtre Boulimie, à Lausanne, pour « Un hiver sous la table » de Roland TOPOR. Il a également fait ses débuts comme comédien.

Ce portrait date de son dernier concert avec nous, il est fort probable qu'il ne reflète pas l'évolution de sa carrière depuis cette date.