Dimanche 17 mai 1998, centre paroissial oecuménique de Meyrin

Au programme

A propos du programme

Carl STAMITZ (1745-1801)

Fils de Johann Stamitz (fondateur de l’école de Mannheim), il étudie avec son père. Après un séjour à Paris (où il fut protégé par le duc de Noailles et avec lequel il voyagea en Europe), Carl Stamitz fut un virtuose itinérant, séjournant à Londres et dans de nombreuses villes d’Allemagne. Il termine ses jours à Iéna comme maître de chapelle et professeur de musique à l’université, sombrant peu à peu dans l’oubli.

Il écrivit autant de musique de chambre que de musique d’orchestre. Sa réputation posthume repose sur cette dernière où il se révèle le plus fécond des compositeurs de Mannheim : plus de 50 symphonies et de 60 concertos !

Parmi les concertos, 7 sont écrits pour la flûte. Ce sont des oeuvres fort plaisantes et d’une grande aisance mélodique, comprenant les trois mouvements traditionnels: vif – lent – vif.

Edvard GRIEG (1843-1907)

Edvard Grieg est l’un des compositeurs scandinaves les plus important du XIX e siècle finissant. Dans son pays, il se fit un nom en tant que pianiste et chef d’orchestre et contribua considérablement au développement d’une culture musicale récente en Norvège.

Son éducation musicale commença chez sa mère et très tôt, Franz Liszt reconnut les talents de compositeur du jeune norvégien et il lui permit d’obtenir une bourse à Rome en 1869.

C’est là que Grieg fit la connaissance du dramaturge Henrik Ibsen avec lequel il entretint une correspondance artistique intense.

Dans ses compositions, Grieg renonça aux formes amplement développées et privilégia la musique scénique et les suites orchestrales aux colorations sonores impressionistes.

Comme la suite de Peer-Gynt, la Suite im alten Stil “Aus Holberg Zeit “ op. 40 fait partie de ses compositions qui acquirent une reconnaissance internationale. Elle fut composée à l’occasion du 200e anniversaire du poète danois Ludwig Holberg.

La musique associe des éléments de la musique de cour française de l’époque baroque avec un langage résolument romantique.

Grieg en a lui même dirigé la première interprétation en 1885 et en élabora peu après une version orchestrale qui est préférée aujourd’hui.

Les “Deux mélodies élégiaques “ Op.34 sont des compositions profondément mélancoliques, comme l’annoncent leur sous-titres: Désir le plus cher et Dernier printemps. Grieg adapta pour ensemble à cordes ces deux pièces extraites d’un cycle de lieder qu’il venait d’achever en 1880.