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Forum-Meyrin, les 25 et 26 novembre 2000

Au programme

Ouverture No 1 en sol Majeur

Grave – Vivace – Grave
Courante
Gavotte I – Gavotte II – Gavotte I
Forlane
Menuet I – Menuet II – Menuet I
Bourrée I – Bourrée II – Bourrée I
Passepied I – Passepied II – Passepied I

Sonnerie de Ste Geneviève du Mont de Paris

Violon Martine de BOISJOLLY
Violoncelle Marie DEMOTTAZ
Clavecin André SENAUD

Chorégraphie Catherine BUNDSCHUH

JUXTA

1. Ouverture Do, à un temps
2. L’égoïsme Ré, à deux temps
3. La lumière Mi, à trois temps
4. L’égoïsme – La nuit Fa, à quatre temps
5. L’amour Sol, à cinq temps
6. L’égoïsme – La liaison La, à six temps
7. L’accomplissement Si, à sept temps

L’égoïsme: Christelle SIZA
La lumière: Andrea KRONIG
La nuit: Coralie GAMPERT
L’amour: Catherine BUNDSCHUH, Fred ZEITZ

Chorégraphie Catherine BUNDSCHUH

Direction Igor DIAKOFF

A propos du programme

Jean-Sébastien BACH , Ouverture No 1 en sol majeur

Cette œuvre fait partie des quatre grandes Suites pour orchestre conforme à la tradition, puisque leur mouvement initial adopte la forme d’une ouverture à la française. Le premier mouvement des Suites, l’ouverture au sens strict du terme, est la pièce principale du cycle tant par son caractère ample et majestueux.

Elle est étroitement liée à la tradition de l’instrumentation française ; un ensemble de bois composé de hautbois, remplacé ce soir par nos flûtes, basson et cordes. La mélodie de la Gavotte II prend ici une allure de fanfare et semble vouloir faire oublier à l’auditeur l’absence de trompettes.

Marin MARAIS, Sonnerie de Ste Geneviève du Mont de Paris

La musique de Marin Marais se rattache avant tout à une tradition nationale, à une époque où l’influence italienne avait tendance à s’imposer de plus en plus.

La Sonnerie de Ste Geneviève du Mont de Paris dépeint l’heureux tintement des cloches de l’église Ste Geneviève. Cette musique baroque sera jouée ce soir en trio par notre 1er violon, notre 1er violoncelle et le clavecin.

Cette œuvre sera interprétée ce soir par trois musiciens de l’orchestre, dansée par un groupe d’élèves de l’école de danse Fred Zeitz, sur une chorégraphie moderne de Catherine Bundschuh.

Alice MÜNCH, JUXTA, ou rencontre avec la philosophie … en dansant

L’idée du compositeur Alice Münch est de nous faire ressentir, à travers « Juxta », les caractères humains dans leurs états équilibré et exacerbé.

« Juxta » veut exprimer la rencontre avec la lumière, la nuit, l’amour et l’égoïsme par des mouvements de danse, des rythmes de musique contemporaine et des couleurs vives interprétés par un orchestre et un groupe de danseurs. Tout au long de « Juxta », les interprètes présentent la confrontation des différents caractères dans sept danses.

Sept, nombre symbolique, aspirant à la perfection, à l’unité, à l’harmonie des caractères.

Au cours du spectacle, la musique et la danse s’unissent. Le rythme se développe progressivement par des mouvements de plus en plus rapides de l’orchestre et des danseurs, préfigurant un cheminement vers l’accomplissement universel.

Axée sur quatre thèmes très différents, mais indissociables, la chorégraphie de Catherine Bundschuh cherche à compléter par la danse l’œuvre musicale déjà bien définie par le compositeur Alice Münch.

Les quatre thèmes sont représentés par les solistes qui portent chacun la couleur philosophique voulue par le compositeur.

L’œuvre complète d’une durée de 35 minutes environ est entièrement dansée par un corps de ballet auquel viennent se juxtaposer les solistes.

Le spectacle est dansé par des élèves de l’école de danse Fred Zeitz.