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Forum-Meyrin, les 25 et 26 novembre 2000Au programme
A propos du programmeJean-Sébastien BACH , Ouverture No 1 en sol majeurCette uvre fait partie des quatre grandes Suites pour orchestre conforme à la tradition, puisque leur mouvement initial adopte la forme dune ouverture à la française. Le premier mouvement des Suites, louverture au sens strict du terme, est la pièce principale du cycle tant par son caractère ample et majestueux. Elle est étroitement liée à la tradition de linstrumentation française ; un ensemble de bois composé de hautbois, remplacé ce soir par nos flûtes, basson et cordes. La mélodie de la Gavotte II prend ici une allure de fanfare et semble vouloir faire oublier à lauditeur labsence de trompettes. Marin MARAIS, Sonnerie de Ste Geneviève du Mont de ParisLa musique de Marin Marais se rattache avant tout à une tradition nationale, à une époque où linfluence italienne avait tendance à simposer de plus en plus. La Sonnerie de Ste Geneviève du Mont de Paris dépeint lheureux tintement des cloches de léglise Ste Geneviève. Cette musique baroque sera jouée ce soir en trio par notre 1er violon, notre 1er violoncelle et le clavecin. Cette uvre sera interprétée ce soir par trois musiciens de lorchestre, dansée par un groupe délèves de lécole de danse Fred Zeitz, sur une chorégraphie moderne de Catherine Bundschuh. Alice MÜNCH, JUXTA, ou rencontre avec la philosophie en dansantLidée du compositeur Alice Münch est de nous faire ressentir, à travers « Juxta », les caractères humains dans leurs états équilibré et exacerbé. « Juxta » veut exprimer la rencontre avec la lumière, la nuit, lamour et légoïsme par des mouvements de danse, des rythmes de musique contemporaine et des couleurs vives interprétés par un orchestre et un groupe de danseurs. Tout au long de « Juxta », les interprètes présentent la confrontation des différents caractères dans sept danses. Sept, nombre symbolique, aspirant à la perfection, à lunité, à lharmonie des caractères. Au cours du spectacle, la musique et la danse sunissent. Le rythme se développe progressivement par des mouvements de plus en plus rapides de lorchestre et des danseurs, préfigurant un cheminement vers laccomplissement universel. Axée sur quatre thèmes très différents, mais indissociables, la chorégraphie de Catherine Bundschuh cherche à compléter par la danse luvre musicale déjà bien définie par le compositeur Alice Münch. Les quatre thèmes sont représentés par les solistes qui portent chacun la couleur philosophique voulue par le compositeur. Luvre complète dune durée de 35 minutes environ est entièrement dansée par un corps de ballet auquel viennent se juxtaposer les solistes. Le spectacle est dansé par des élèves de lécole de danse Fred Zeitz.
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