Vendredi 9 juin 2006, Salle Frank Martin
Samedi 24 juin 2006, Amphithéâtre du CERN

Au programme

Le Roi Etienne

Ludwig van BEETHOVEN

Ouverture, opus 117

Concerto en Do majeur

Wolfgang Amadeus MOZART

pour piano et orchestre, KV246

Allegro aperto
Andante
Rondeau – tempo di Menuetto

Soliste: Suzanne BUNDSCHUH, piano

 

Symphonie N° 2

Ludwig van BEETHOVEN

Opus 36

Adagio molto
Larghetto
Scherzo – Allegro
Allegro molto

Direction: Pierre TRÉFEIL

Le concert du 9 juin à la salle Frank Martin a été donné en faveur de l'association EPSELON

A propos du programme

Ludwig van Beethoven, Ouverture du Roi Étienne

Composée en 1811, tout comme l’Ouverture des Ruines d’Athènes sur un livret du poète Kotzebue, l’Ouverture du Roi Etienne sera jouée pour la première fois le 9 février 1812 au nouveau théâtre de Pesth.

Elle sera publiée seulement en 1815 et le reste de l’œuvre paraîtra encore plus tard dans la grande édition de Breitkopf et Härtel. Dans une lettre adressée à Mr Ries, Beethoven lui dira que l’ouverture a produit un effet à Vienne.

Wolfgang Amadeus Mozart, concerto pour piano KV246

Le Concerto pour piano n° 8 KV 246, daté du mois d’avril 1776, est dédié à la Comtesse Antonia Von Lützow, excellente élève de Léopold Mozart.

L’orchestre de chambre, composé des cordes, de deux hautbois, deux cors et un basson ad libitum introduit le concerto en laissant entendre les différents thèmes qui seront ensuite développés par le piano.

Mozart utilisera certains de ces thèmes plus tard dans les concertos pour piano n°15 KV415 et n° 25 KV503. Pour les 1er et 2ème mouvements, Mozart propose trois cadences. Vous entendrez ce soir les cadences n° 3 de ces deux mouvements. L’Andante en fa majeur est un réel « bijou » avec son passage mineur des plus chantant, et le 3ème mouvement, en forme de rondeau tempo menuet d’une gaîté absolue, nous laisse apprécier la signature mozartienne.

Ludwig van Beethoven, Symphonie N° 2

Parmi des sonates pour piano et des sonates pour violon et piano, on trouve des esquisses pour la Symphonie n° 2 datant de 1802, année du testament d’Heiligenstadt et début de la surdité de Beethoven.

Cette symphonie fut jouée pour la première fois le 5 avril 1803 à Vienne mais aucune critique n’a été retrouvée concernant cette exécution. En France, la première audition fut commentée de la façon suivante :

«Après avoir pénétré l’âme d’une douce mélancolie, il la déchire aussitôt par un amas d’accords barbares. Il me semble voir enfermé ensemble des colombes et des crocodiles !!!»

Truffée de difficultés, cette symphonie est, pour nous orchestre amateur, un véritable défi que nous espérons vivement relever ce soir.