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Forum-Meyrin, novembre 1999

Au programme

Adagio pour Cordes, op. 11

Molto Adagio

Concerto pour Flûte et Harpe en Do Majeur KV 299

Allegro
Andantino
Rondo

Flûte, Claude RÉGIMBALD
Harpe, Nathalie CHATELAIN

Symphonie N° 5 en Si bémol Majeur

Allegro
Andante con moto
Menuetto
Allegro Vivace

Direction Igor DIAKOFF

A propos du programme

Samuel BARBER (1910–1981), Adagio pour Cordes op. 11

La musique de chambre de Barber concerne essentiellement les premières années de sa production et reste secondaire, le compositeur se montrant beaucoup plus à l’aise dans le répertoire symphonique. Si Barber s’est intéressé à plusieurs reprises à la formation du Quatuor à Cordes, seul l’opus 11 peut prétendre à cette appellation. Ce quatuor en si mineur fut écrit en 1936 près de Salzbourg. Il est conçu en deux parties : le Molto allegro e appassionato initial et la seconde partie débutant avec l’Adagio, que nous vous interprétons ce soir, réorchestré en 1938 pour Arturo Toscanini. Un retour abrégé du premier Allegro lui succède.

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791), Concerto pour Flûte et Harpe (KV 299)

Le concerto pour flûte et harpe fut écrit à Paris en 1798, commandé par le Duc de Guisnes, bon flûtiste amateur et sa fille, excellente harpiste. L’œuvre est l’une des plus populaires de Mozart, en bonne partie grâce à la séduction sonore insolite de sa forme instrumentale. C’est le produit typique d’un Mozart galant et mondain soucieux de s’adapter au goût d’un public parisien, plutôt frivole et superficiel, et veillant à ne pas outrepasser les facultés tant techniques qu’intellectuelles des aristocratiques commanditaires. La matière mélodique de ce concerto est d’une rare séduction et d’une réelle richesse révélant certaines influences françaises, notamment dans le Rondo final dont le refrain évoque une gavotte.

Franz SCHUBERT (1797-1828), Symphonie N° 5 en Si bémol Majeur

C’est en 1816 que Schubert écrivit la quatrième symphonie dite «tragique» et la cinquième symphonie en si bémol majeur. Toutes deux figurent parmi les œuvres instrumentales de Schubert qui oscillent entre Mozart et Beethoven. Les mélodies développées par Schubert dans la cinquième symphonie notamment ont un rayonnement poétique proche de ses plus beaux Lieder.